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vendredi, 14 mai 2010

PSA Peugeot Citroën en route pour un changement de nom?

Mi mars 2010 la presse économique relayait l'information selon laquelle PSA Peugeot Citroën pourrait changer de nom et d'identité visuelle : Figaro, BFM radio. Jugé aujourd'hui trop long et difficile à porter, la dénomination PSA Peugeot Citroën pourrait être raccourcie en ... PSA. Les responsables du constructeur automobile déclarent avoir entamé une réflexion à ce sujet mais n'avoir arrêté aucune décision et aucune date. Cette décision devrait être évoquée lors de l'assemblée générale du groupe prévue le mercredi 2 juin.PSA.jpg

L'objectif commercial est sans doute de donner de l'indépendance aux marques du groupe : Peugeot et Citroën, et de conférer au deuxième constructeur automobile européen une meilleure lisibilité internationale. Le nom PSA serait plus simple à véhiculer sur les marchés d'avenir où le groupe souhaite se développer. Car il s'agirait uniquement d'un changement de nom commercial car juridiquement le groupe garderait sa raison sociale de "Peugeot SA" et resterait coté en bourse sous l'appellation Peugeot.

Cependant, selon la presse, la dénomination simplifiée PSA ne recevrait pas le meilleur accueil des représentants de la famille Peugeot qui verraient ainsi disparaître leur patronyme de l'identité commerciale du groupe.

Crédit photo : PSA PEUGEOT CITROËN / LEGROS, Patrick

mardi, 27 avril 2010

Mobilisation générale pour... le gruyère français

Menace sur l'appellation Gruyère français.

Jusqu'ici les deux appellations d'origine contrôlée (AOC) "Gruyère suisse" et "Gruyère français" coexistaient. Les deux pays ont demandé à Bruxelles de reconnaître leurs AOC en appellations d'origine protégées (AOP). Le projet d'accord entre l'UE et la Suisse risque d'aboutir au maintien du seul Gruyère suisse si Bruxelles refuse de reconnaître l'AOC française en AOP.
La Commission européenne a examiné le dossier français en 2008 et 2009, et à deux reprises a demandé des informations complémentaires : la demande d’enregistrement ne remplissant pas les critères requis.gruyere-fran-ais.jpg

Les autorités françaises compétentes doivent donc à nouveau faire le nécessaire auprès des responsables de ce dossier auprès de la Commission européenne pour que la France sauve son gruyère car, selon un article du code rural, « si le produit ne satisfait pas aux conditions posées par le règlement et se voit refuser le bénéfice de l’appellation d’origine protégée, il perd celui de l’appellation d’origine contrôlée ».

A ce propos il faut noter une remarque intéressante parue dans le quotidien l'Alsace : "Le gruyère français ne serait plus reconnu dans le monde, et même en France. Les 260 producteurs français, qui produisent 2000 tonnes par an, dont une majorité en Haute-Saône et dans le Doubs, seraient menacés. Il faudrait alors expliquer pourquoi le zèle européen a sacrifié un État membre au profit d’un pays extérieur à l’Union européenne." L'Alsace

Pour en savoir un peu plus sur les Appellations d'Origine Protégées : INAO

Pour mieux connaître le Gruyère suisse : Fromages de Suisse et Gruyère suisse

Pour mieux connaître le Gruyère français : Gruyère français

jeudi, 08 avril 2010

Le cas Togan ou comment se faire des cheveux.

Remis au goût du jour dans les années 80 par certains publicitaires "soixante-huitards", le Catogan est à l'origine un noeud utilisé pour attacher les cheveux sur la nuque et par extension le nom de la coiffure ainsi obtenue.

Ce mot fut créé au XVIIIème siècle à partir du nom Cadhogan d'un général et comte anglais (1675-1726) qui lança cette mode, essentiellement masculine à l'époque, des cheveux retenus en arrière par un noeud. L'usage du Catogan se développa ensuite rapidement en France où il a encore quelques partisans.lagerfeld.jpg

vendredi, 12 mars 2010

Invitation à la conférence Les marques dans la crise : comment les préserver ? DevCom Lyon Rhône-Alpes le mardi 23 mars 2010 - CCI de Lyon

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Invitation à la conférence Les marques dans la crise : comment les préserver ? 100308095703_chanut.jpgINVITATION GRATUITE

"Les crises entraînent en général des modifications dans le système économique et par conséquent des nouvelles opportunités pour ceux qui pratiquent l’innovation, réinventent leur métier ou imaginent de nouvelles stratégies et des positionnements inédits. Il faut pour cela faire preuve de créativité, développer une originalité avec une dose de non conformisme. Et pour les marques, une crise économique c’est l’occasion d’une opération « rebirth ». Pierre Chanut / Directeur NYMEO

DevCom Lyon Rhône-Alpes le mardi 23 mars 2010 de 14H40 à 15H25 - CCI de Lyon, Place dela Bourse - Lyon

mercredi, 03 mars 2010

En voiture, les noms!

Ceux d'entre vous qui ont déjà eu à mener une création de nom de marque savent que le « naming » est une tâche complexe et parfois périlleuse.

En effet, les maladresses étymologiques ou linguistiques guettent le créateur de nom novice. Ce qui peut donner quelquefois des appellations plutôt gênantes.

Quelques exemples dans le domaine de l'automobile :

On peut citer le cas désormais célèbre du 4×4 Pajero de Mitsubishi car en espagnol, « pajero » signifie « branleur ». Dans les pays hispanophones, ce véhicule a donc dû être rebaptisé Montero.
La Mazda Laputa et la Suzuki Lapin (prononcer lapine) qui existent en Asie ont été rebaptisées pour pénétrer sur les marchés occidentaux et éviter un flop commercial, contrairement à la Toyota MR2 qui a bien surpris les francophones avant de devenir par la suite Toyota MR.

Quelques précautions sont donc a prendre lorsque l'on s'expérimente à la création de nom de marque tant dans le domaine juridique, que linguistique et étymologique

lundi, 08 février 2010

Vendetta chez les "people".

David Vendetta, célèbre DJ de renommée internationale, vient d'assigner en justice, David Lantin et Philippe De Jandin, les 2 co-directeurs de la société Trendy Prod et producteurs de Mickael Vendetta - un des locataires actuels de "La ferme des célébrités en Afrique" - pour concurrence déloyale et parasitage.

En effet, David VENDETTA revendique la propriété du nom d'artiste "Vendetta" déposé depuis 2006 à l'INPI. Il considére que l'utilisation du nom "Mickael Vendetta" porte atteinte à ses droits et son image. Il demande donc le changement de nom de Mickael Vendetta  et des dommages et intérêts pour les préjudices matériel et moral causés par Trendy Prod en produisant l'artiste Mickael Vendetta depuis plus d'un an et demi.
Après enquète, le nom de David Vendetta est effectivement la propriété de David Paparusso et Mickael Adon a, de son coté, déposé la marque Mickael Vendetta. David Lantin et Philippe De Jandin ayant quant à eux déposé pour leur compte la marque "La bogosslife de Mickael Vendetta".

Affaire à suivre chez les "people". Le jugement en référé est prévu ce mercredi 10 Février à 14H au TGI de Paris.

jeudi, 04 février 2010

Une boite à outils marketing pour les PME.

Lancement du site internet www.marketingpourpme.org

Développer les ventes de ses produits ou services est un enjeu majeur pour les entreprises. Soutenue par la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS), l'Association nationale du marketing (ADETEM) a conçu une « boîte à outils marketing » pour accompagner les PME dans cette démarche.

Cette boite à outils sera présentée le Vendredi 5 février 2010 à 9 heures 30 au Palais Préfectoral de Nice, 16 rue Alexandre Mari, en présence de Christian Estrosi, Ministre chargé de l'industrie et Maire de Nice.

Contacts et Informations : Catherine Bougeois - 01 53 32 30 02 / catherine.bougeois@adetem.net

jeudi, 28 janvier 2010

Création du nom VIALSACE pour un service d'information sur les transports publics.

Le 1er février 2010, la région Alsace lance le site www.vialsace.eu, le premier portail alsacien d'aide aux déplacements multimodaux, à l’Agence culturelle d’Alsace à Sélestat.

NYMEO est intervenu pour créer le nom VIALSACE pour ce site d'information sur toutes les liaisons de TER, tram et bus d'Alsace. Vialsace.jpg

Les Autorités Organisatrices de Transport de la Région Alsace ont décidé de se doter d'un Système d'Information Multimodale (SIM) qui permettra de diffuser une information globale sur l'offre de transport en commun en Alsace.

Les responsables du projet étaient à la recherche d'un nom évocateur et mémorisable pour désigner ce nouveau service. La référence à la région Alsace (nom de la région, dialecte alsacien, histoire, personnage) était une piste de recherche pour la créationdu nom de ce service qui sera utilisé au sein de l'adresse URL d'un site internet, extensions .eu et .fr

Le site internet www.vialsace.eu va permettre aux usagers de prévoir leurs déplacements sur l'ensemble de l'Alsace - et même prochainement au-delà de la frontière - en combinant l'ensemble de l'offre de transports en commun de la région. TER, tram, bus, car interurbain... Tous les moyens existants sur le territoire seront déclinés.

Mieux : Vialsace intègrera également les possibilités de déplacement doux comme la marche à pied et, dès le deuxième semestre 2010, le vélo. Toutes les informations relatives aux différents moyens de transports alsaciens seront répertoriées sur le site : horaires, plans de lignes, correspondances, durée du trajet.

Vialsace deviendra alors un calculateur d'itinéraires performant qui, tous modes de transport confondus, permettra de rechercher son trajet sur l'ensemble du territoire, favorisant l'utilisation des transports en commun, plus respectueux de l'environnement.

mercredi, 20 janvier 2010

La société KÄRCHER défend son nom de marque

Dans un entretien récent avec le quotidien «Le Progrès», la secrétaire d'Etat Fadela Amara avait jugé qu'il fallait «nettoyer au "Kärcher” cette violence qui tue nos enfants dans les cités». Une nouvelle fois associée à un engin permettant de faire le ménage dans les banlieues, et quatre années après les propos de Nicolas Sarkozy qui utilisait déjà ce nom de marque protégé comme un nom commun, la marque KÄRCHER se voit encore dans l'obligation de défendre son image par l'intervention de ses responsables.

En effet, "La société Kärcher ne se reconnaît pas dans les propos et les amalgames auxquels est associé son nom», explique celle-ci dans un communiqué. Ses responsables estiment que «l’utilisation du nom Kärcher, en association avec une question politique polémique et négative, porte préjudice à l’ensemble du groupe Kärcher», et notamment à «ses valeurs». A la suite des propos de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, en 2005, les responsables de la marque déposée Kärcher, étaient déjà intervenus, se plaignant que l’amalgame nuisait à l'image de la marque Kärcher et avaient alors lancé une campagne de communication pour défendre leur marque.

Source : Libération

Ces actions sont menées à juste titre car elles sont indispensables pour défendre l'intégrité d'un patrimoine immatériel de l'entreprise KÄRCHER : la marque déposée KÄRCHER. A défaut d'action de ce type, le nom de marque KÄRCHER risque de devenir un nom commun et de perdre potentiellement son statut de nom commercial.

La loi sur les marque de 1991 institue la déchéance des droits du titulaire de la marque pour cause de dégénérescence : "encourt la déchéance de ses droits le propriétaire d'une marque devenue de son fait la désignation usuelle dans le commerce du produit ou du service". Les juridictions françaises recommandent d'ailleurs que le détenteur d'une marque déposée mène une politique active de défense de sa marque soit « par voie d’intervention directe », soit « par des campagnes de publicité organisées pour mettre en garde les consommateurs contre les confusions possibles ». Voir article de 2002 dans Les Echos

 

 

lundi, 18 janvier 2010

Et le nom UDF alors ?

A la suite de la précédente note concernant la querelle des écologistes autour de la propriété d'un nom d'organisation politique, on m'a rappelé la polémique des centristes français autour de la dénomination UDF.

En effet, celle-ci "est revendiqué par le Nouveau Centre via Hervé Morin, ministre de la défense, mais elle demeure la propriété d'une association proche du modem" : voir un article de l'Express à ce sujet L'EXPRESS ou celui du Figaro sur le début de cette affaire.

Selon un article du Point sur la suite de l'affaire Le Point : "Le nom UDF appartient à Hervé de Charette, qui l'a déposé à l'Institut National de la Propriété Intellectuelle (INPI). Mais l'usufruit de ce terme revient à François Bayrou".

En fait, lorsque l'on y regarde de plus près, le nom UDF a été déposé par l'association loi 1901 "Union pour la Démocratie Française", de même que plus récemment la marque "Nouvelle UDF".

Cependant, le Nouveau Centre a déposé le 2 décembre 2009, en son nom, le terme UDF-Allliance. Cette marque reprend donc en partie le nom UDF et constitue ainsi une imitation de la marque antérieure. Ce dernier dépôt ne devrait donc pas arranger les choses. 

On constate que les politiques découvrent de plus en plus les enjeux que représentent les noms, et les valeurs qui y sont attachées. Mais une question peut être posée au sujet des dépôts de nom de partis politiques par une personne physique. Le fait que l'organisation politique soit le propriétaire légal de son appellation, et non un de ses membres, ne supprimerait pas les querelles éventuelles autour de la propriété du nom mais permettrait de ne pas les personnaliser.