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mercredi, 20 janvier 2010

La société KÄRCHER défend son nom de marque

Dans un entretien récent avec le quotidien «Le Progrès», la secrétaire d'Etat Fadela Amara avait jugé qu'il fallait «nettoyer au "Kärcher” cette violence qui tue nos enfants dans les cités». Une nouvelle fois associée à un engin permettant de faire le ménage dans les banlieues, et quatre années après les propos de Nicolas Sarkozy qui utilisait déjà ce nom de marque protégé comme un nom commun, la marque KÄRCHER se voit encore dans l'obligation de défendre son image par l'intervention de ses responsables.

En effet, "La société Kärcher ne se reconnaît pas dans les propos et les amalgames auxquels est associé son nom», explique celle-ci dans un communiqué. Ses responsables estiment que «l’utilisation du nom Kärcher, en association avec une question politique polémique et négative, porte préjudice à l’ensemble du groupe Kärcher», et notamment à «ses valeurs». A la suite des propos de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, en 2005, les responsables de la marque déposée Kärcher, étaient déjà intervenus, se plaignant que l’amalgame nuisait à l'image de la marque Kärcher et avaient alors lancé une campagne de communication pour défendre leur marque.

Source : Libération

Ces actions sont menées à juste titre car elles sont indispensables pour défendre l'intégrité d'un patrimoine immatériel de l'entreprise KÄRCHER : la marque déposée KÄRCHER. A défaut d'action de ce type, le nom de marque KÄRCHER risque de devenir un nom commun et de perdre potentiellement son statut de nom commercial.

La loi sur les marque de 1991 institue la déchéance des droits du titulaire de la marque pour cause de dégénérescence : "encourt la déchéance de ses droits le propriétaire d'une marque devenue de son fait la désignation usuelle dans le commerce du produit ou du service". Les juridictions françaises recommandent d'ailleurs que le détenteur d'une marque déposée mène une politique active de défense de sa marque soit « par voie d’intervention directe », soit « par des campagnes de publicité organisées pour mettre en garde les consommateurs contre les confusions possibles ». Voir article de 2002 dans Les Echos

 

 

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