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vendredi, 04 juin 2010

Vendetta contre Vendetta (suite)

David Vendetta, DJ international de son état, doit être bien déçu. Rappellez vous, Le DJ avait décidé en février 2010 d'attaquer en justice la société de production de Mickaël Vendetta (La ferme des célébrités) : Trendy Prod pour concurrence déloyale et parasitage de son image. David Vendetta réclamait 100 000 euros, au titre de préjudice matériel et moral, et que Mickaël Vendetta, de son vrai nom Mickaël Adon (???) change de pseudonyme.

Le juge des référés du Tribunal de Grande Instance de Paris a jugé la plainte irrecevable, rejetant toutes les demandes du DJ qui devra verser aux accusés 3 000 euros de remboursement de frais de justice.  

David Vendetta devra donc se faire une raison et supporter les activités de son homonyme ou bien changer lui même de pseudo. On notera cependant le nom de son nouvel album intitulé "Vendetta".

vendredi, 14 mai 2010

PSA Peugeot Citroën en route pour un changement de nom?

Mi mars 2010 la presse économique relayait l'information selon laquelle PSA Peugeot Citroën pourrait changer de nom et d'identité visuelle : Figaro, BFM radio. Jugé aujourd'hui trop long et difficile à porter, la dénomination PSA Peugeot Citroën pourrait être raccourcie en ... PSA. Les responsables du constructeur automobile déclarent avoir entamé une réflexion à ce sujet mais n'avoir arrêté aucune décision et aucune date. Cette décision devrait être évoquée lors de l'assemblée générale du groupe prévue le mercredi 2 juin.PSA.jpg

L'objectif commercial est sans doute de donner de l'indépendance aux marques du groupe : Peugeot et Citroën, et de conférer au deuxième constructeur automobile européen une meilleure lisibilité internationale. Le nom PSA serait plus simple à véhiculer sur les marchés d'avenir où le groupe souhaite se développer. Car il s'agirait uniquement d'un changement de nom commercial car juridiquement le groupe garderait sa raison sociale de "Peugeot SA" et resterait coté en bourse sous l'appellation Peugeot.

Cependant, selon la presse, la dénomination simplifiée PSA ne recevrait pas le meilleur accueil des représentants de la famille Peugeot qui verraient ainsi disparaître leur patronyme de l'identité commerciale du groupe.

Crédit photo : PSA PEUGEOT CITROËN / LEGROS, Patrick

mardi, 27 avril 2010

Mobilisation générale pour... le gruyère français

Menace sur l'appellation Gruyère français.

Jusqu'ici les deux appellations d'origine contrôlée (AOC) "Gruyère suisse" et "Gruyère français" coexistaient. Les deux pays ont demandé à Bruxelles de reconnaître leurs AOC en appellations d'origine protégées (AOP). Le projet d'accord entre l'UE et la Suisse risque d'aboutir au maintien du seul Gruyère suisse si Bruxelles refuse de reconnaître l'AOC française en AOP.
La Commission européenne a examiné le dossier français en 2008 et 2009, et à deux reprises a demandé des informations complémentaires : la demande d’enregistrement ne remplissant pas les critères requis.gruyere-fran-ais.jpg

Les autorités françaises compétentes doivent donc à nouveau faire le nécessaire auprès des responsables de ce dossier auprès de la Commission européenne pour que la France sauve son gruyère car, selon un article du code rural, « si le produit ne satisfait pas aux conditions posées par le règlement et se voit refuser le bénéfice de l’appellation d’origine protégée, il perd celui de l’appellation d’origine contrôlée ».

A ce propos il faut noter une remarque intéressante parue dans le quotidien l'Alsace : "Le gruyère français ne serait plus reconnu dans le monde, et même en France. Les 260 producteurs français, qui produisent 2000 tonnes par an, dont une majorité en Haute-Saône et dans le Doubs, seraient menacés. Il faudrait alors expliquer pourquoi le zèle européen a sacrifié un État membre au profit d’un pays extérieur à l’Union européenne." L'Alsace

Pour en savoir un peu plus sur les Appellations d'Origine Protégées : INAO

Pour mieux connaître le Gruyère suisse : Fromages de Suisse et Gruyère suisse

Pour mieux connaître le Gruyère français : Gruyère français

lundi, 08 février 2010

Vendetta chez les "people".

David Vendetta, célèbre DJ de renommée internationale, vient d'assigner en justice, David Lantin et Philippe De Jandin, les 2 co-directeurs de la société Trendy Prod et producteurs de Mickael Vendetta - un des locataires actuels de "La ferme des célébrités en Afrique" - pour concurrence déloyale et parasitage.

En effet, David VENDETTA revendique la propriété du nom d'artiste "Vendetta" déposé depuis 2006 à l'INPI. Il considére que l'utilisation du nom "Mickael Vendetta" porte atteinte à ses droits et son image. Il demande donc le changement de nom de Mickael Vendetta  et des dommages et intérêts pour les préjudices matériel et moral causés par Trendy Prod en produisant l'artiste Mickael Vendetta depuis plus d'un an et demi.
Après enquète, le nom de David Vendetta est effectivement la propriété de David Paparusso et Mickael Adon a, de son coté, déposé la marque Mickael Vendetta. David Lantin et Philippe De Jandin ayant quant à eux déposé pour leur compte la marque "La bogosslife de Mickael Vendetta".

Affaire à suivre chez les "people". Le jugement en référé est prévu ce mercredi 10 Février à 14H au TGI de Paris.

jeudi, 04 février 2010

Une boite à outils marketing pour les PME.

Lancement du site internet www.marketingpourpme.org

Développer les ventes de ses produits ou services est un enjeu majeur pour les entreprises. Soutenue par la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS), l'Association nationale du marketing (ADETEM) a conçu une « boîte à outils marketing » pour accompagner les PME dans cette démarche.

Cette boite à outils sera présentée le Vendredi 5 février 2010 à 9 heures 30 au Palais Préfectoral de Nice, 16 rue Alexandre Mari, en présence de Christian Estrosi, Ministre chargé de l'industrie et Maire de Nice.

Contacts et Informations : Catherine Bougeois - 01 53 32 30 02 / catherine.bougeois@adetem.net

mercredi, 20 janvier 2010

La société KÄRCHER défend son nom de marque

Dans un entretien récent avec le quotidien «Le Progrès», la secrétaire d'Etat Fadela Amara avait jugé qu'il fallait «nettoyer au "Kärcher” cette violence qui tue nos enfants dans les cités». Une nouvelle fois associée à un engin permettant de faire le ménage dans les banlieues, et quatre années après les propos de Nicolas Sarkozy qui utilisait déjà ce nom de marque protégé comme un nom commun, la marque KÄRCHER se voit encore dans l'obligation de défendre son image par l'intervention de ses responsables.

En effet, "La société Kärcher ne se reconnaît pas dans les propos et les amalgames auxquels est associé son nom», explique celle-ci dans un communiqué. Ses responsables estiment que «l’utilisation du nom Kärcher, en association avec une question politique polémique et négative, porte préjudice à l’ensemble du groupe Kärcher», et notamment à «ses valeurs». A la suite des propos de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, en 2005, les responsables de la marque déposée Kärcher, étaient déjà intervenus, se plaignant que l’amalgame nuisait à l'image de la marque Kärcher et avaient alors lancé une campagne de communication pour défendre leur marque.

Source : Libération

Ces actions sont menées à juste titre car elles sont indispensables pour défendre l'intégrité d'un patrimoine immatériel de l'entreprise KÄRCHER : la marque déposée KÄRCHER. A défaut d'action de ce type, le nom de marque KÄRCHER risque de devenir un nom commun et de perdre potentiellement son statut de nom commercial.

La loi sur les marque de 1991 institue la déchéance des droits du titulaire de la marque pour cause de dégénérescence : "encourt la déchéance de ses droits le propriétaire d'une marque devenue de son fait la désignation usuelle dans le commerce du produit ou du service". Les juridictions françaises recommandent d'ailleurs que le détenteur d'une marque déposée mène une politique active de défense de sa marque soit « par voie d’intervention directe », soit « par des campagnes de publicité organisées pour mettre en garde les consommateurs contre les confusions possibles ». Voir article de 2002 dans Les Echos

 

 

lundi, 18 janvier 2010

Et le nom UDF alors ?

A la suite de la précédente note concernant la querelle des écologistes autour de la propriété d'un nom d'organisation politique, on m'a rappelé la polémique des centristes français autour de la dénomination UDF.

En effet, celle-ci "est revendiqué par le Nouveau Centre via Hervé Morin, ministre de la défense, mais elle demeure la propriété d'une association proche du modem" : voir un article de l'Express à ce sujet L'EXPRESS ou celui du Figaro sur le début de cette affaire.

Selon un article du Point sur la suite de l'affaire Le Point : "Le nom UDF appartient à Hervé de Charette, qui l'a déposé à l'Institut National de la Propriété Intellectuelle (INPI). Mais l'usufruit de ce terme revient à François Bayrou".

En fait, lorsque l'on y regarde de plus près, le nom UDF a été déposé par l'association loi 1901 "Union pour la Démocratie Française", de même que plus récemment la marque "Nouvelle UDF".

Cependant, le Nouveau Centre a déposé le 2 décembre 2009, en son nom, le terme UDF-Allliance. Cette marque reprend donc en partie le nom UDF et constitue ainsi une imitation de la marque antérieure. Ce dernier dépôt ne devrait donc pas arranger les choses. 

On constate que les politiques découvrent de plus en plus les enjeux que représentent les noms, et les valeurs qui y sont attachées. Mais une question peut être posée au sujet des dépôts de nom de partis politiques par une personne physique. Le fait que l'organisation politique soit le propriétaire légal de son appellation, et non un de ses membres, ne supprimerait pas les querelles éventuelles autour de la propriété du nom mais permettrait de ne pas les personnaliser.

mercredi, 13 janvier 2010

l'Alliance écologiste indépendante revendique la propriété du nom "Europe Ecologie"

"Le co-président de l'Alliance écologiste indépendante (AEI), Jean-Marc Governatori, a saisi la justice contre l'utilisation de la marque Europe Ecologie par Daniel Cohn-Bendit et les Verts. Il affirme que celle-ci lui appartient depuis 2004, date à laquelle il l'avait réservée auprès de l'Institut national de la Propriété Industrielle (Inpi), et qu'il allait en faire usage aux élections régionales. "La liste électorale 'Europe Ecologie' dirigée par Mme Joly, MM. Cohn-Bendit et Bové a été mise en place postérieurement et de manière irrégulière", ajoute l'avocat de l'AEI, Me Mathieu Cordelier, dans un communiqué". Source Europe1.fr

Jean-Marc Governatori affirme avoir multiplié dès janvier 2009 les démarches pour les enjoindre de ne plus utiliser la marque. En vain... Il se dit néanmoins prêt à « se mettre autour d’une table pour discuter entre écologistes respectueux » Source Métro

Cette marque est en fait la propriété de Sylvie Roy, une proche de  Jean-Marc Governatori, elle-même membre de l'AEI. Le site des euro-députés http://www.europeecologie.eu/ reste pour l'instant accessible.

lundi, 19 janvier 2009

Branding medicine - As potent as its moniker

From The Economist print edition - Jan 16th 2003
The success of new drugs depends increasingly on what they are called

A DECADE ago, Pfizer turned to Interbrand Wood, a consultancy, to find a catchy name for its new medicine to treat erectile dysfunction. The challenge, according to Rebecca Robins, head of the consultancy's health-care division in London, was to invent a name with enough popular appeal to overcome the stigma associated with impotence, yet serious enough to appeal to doctors. The firm eventually came up with "Viagra". Suggesting vigour and strength, it also rhymes with Niagara, evoking images of free and forceful flow.

Eli Lilly is taking a different tack with its new anti-impotence drug, being launched later this year. Lilly's product acts in basically the same way as Viagra, but it is longer-lasting. Instead of having to be popped just before intercourse, like Viagra, Lilly's product can be taken in the morning, and the evening can be left to look after itself. Interbrand Wood, which also christened Lilly's drug, has tried to reflect this potential for spontaneity and intimacy in its choice: "Cialis", whose soft sounds are a far cry from the hardness of Viagra.
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Meanwhile Bayer and GlaxoSmithKline (GSK), two European firms also planning jointly to introduce a drug for erectile dysfunction this year, have hit upon Levitra for their product. GSK says it plays upon the words "le"
(French for "the") and "vita" (Latin for "life"). The name's resemblance to "levitate", however, is also a powerful reminder of the drug's primary function.

Years ago, christening a new drug was a much simpler affair, with company scientists creating monikers that somehow reflected the drug's chemical composition or biochemical mode of action. This is still true for the early stages of a new drug's development. When drugs begin life as molecules in a test-tube, they are usually assigned basic product codes, such as GW695634, GSK's reference for its new anti-HIV medicine, now in early testing. When a molecule is shown to have some useful activity, it is given an international non-proprietary name (INN), based on internationally agreed rules, which is submitted for approval to a special committee at the World Health Organisation.
Creating a strong brand is especially important for drug promotion in America, where companies can advertise directly to patients

By the time their shiny new products reach early clinical trials, drug companies increasingly turn to outside agencies (and spend as much as
$200,000) to devise brand names that convey more than simple science.
Creating a strong brand is especially important for drug promotion in America, where companies can advertise directly to patients and there are many "me-too" rivals acting on the same disease in much the same way.

Like most branding, drug names follow fashion. Thirty years ago companies wanted their products to start with the letter "A", because they would be the first that doctors would stumble across when leafing through their prescribing compendiums. In the 1980s, names beginning with "Z", such as Zantac, Zocor and Zovirax, were all the rage. "Today, V is the new Z,"
according to Ms Robins-hence names like Vfend and Viagra.

The problem, according to Anthony Shore of Landor, another brand consultancy, is that good names are increasingly hard to find. There are roughly a million pharmaceutical and medical trademarks registered in America, and more elsewhere. So devising a short, snappy name for a product that will be acceptable around the world is a challenge.

Merely inventing a unique name for a drug that is legally available and culturally acceptable is also not enough: such trademarks must also be approved by regulatory agencies in America and Europe to ensure that they are not easily confused with other drugs, nor promise more than they can deliver. Lilly, for example, originally chose to call its new anti-sepsis drug Zovant, a name which America's Food and Drug Administration (FDA) rejected on the grounds that it was too similar to those of two existing
drugs: Zofran for nausea, and Zosyn, an antibiotic. Lilly renamed its product Xigris instead.

The firm did not have much luck with Forteo either. The name was chosen for its new anti-osteoporosis medicine, and was accepted by the FDA. But it was rejected by the agency's transatlantic counterpart, the European Agency for the Evaluation of Medicinal Products (EMEA), because the word is associated with "strength" in Italian and Spanish, and therefore constitutes unacceptable promotion.

The FDA currently rejects about a third of all trade names submitted. Given language differences across Europe, getting a single name through the European Union is even harder. One company had to rethink the name of a medicine it hoped to call Atrelar when it turned out to mean "to leash" in Portuguese.

Martin Harvey of the EMEA points out that things will only get trickier in Europe as the Union expands and brings in countries with non-Latinate languages. This is on top of the trouble that pharmaceutical giants increasingly encounter as they try to push their products into China and other Asian markets, with very different linguistic traditions and cultural associations. Coming up with a blockbuster name may soon be almost as tricky as coming up with a blockbuster drug in the first place.

"Thank you Eric for this information" PC

mercredi, 17 décembre 2008

Peinture et musique pour un vernissage atypique

Le Progrès - dimanche, 7 décembre 2008, p. 14 extrait :
"Peinture et musique pour un vernissage atypiqueLe conservatoire de Ste-Foy accueille une exposition de peinture de Pierre Chanut sur le thème « signes intérieurs ». Un vernissage original. Il ne savait pas que les élèves musiciens et leurs professeurs allaient rebondir ! L'émotion picturale, un tremplin pour le musicien : Dimitri et Octave, élèves du conservatoire, se sont imprégnés des toiles exposées et ont improvisé, basse, saxo, musique acoustique : « On a voulu voir comment il faisait »! Le mot « énergie » vous frappe instantanément. Un vernissage original. Il est créateur de mots, sigle d'entreprise, nom de site, marque d'un produit. Et du virtuel, il est passé au visuel par la peinture. Il avait exposé une première fois à la Galerie Artpsy, à travers ses « signes » on devine la thérapie ou pédagogie ! "
Note : exposition des peintures de Pierre Chanut jusqu' au 19 décembre au CMD « Signes intérieurs »
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