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lundi, 28 septembre 2009

Origine et avenir du mot estafilade

C’est une coupure faite par un instrument tranchant (rasoir, couteau, épée, etc) principalement sur le visage. Exemple : « La pauvre Reine, malgré tous les soins, n'avait pu dissimuler que bien mal sous la crème et la poudre de riz quatre estafilades parallèles qui lui déchiraient le sein gauche - Pierre Louÿs « Les aventures du roi Pausole » - 1901.
Une estafilade est aussi une déchirure dans un vêtement.
Ce mot trouve son étymologie dans le mot italien staffilata, qui désigne un coup d'étrivières, de staffile, étrivière (courroie à laquelle est suspendu l'étrier qui désigne au figuré et au pluriel tout mauvais traitement qui humilie) ; au même titre que le mot estafette (petit étrier, et, par extension, courrier), de staffa, étrier, qui vient lui du germanique : ancien haut allemand. staph, stapho, pas ; et de l’allemand. Staffel, marche, gradin (ÉTAPE).

Les défenseurs de la langue française préconisent aujourd’hui l’usage du mot estafilade pour désigner le slash ou barre oblique droite de nos claviers informatiques. Ce trait en diagonale (/) dont la fonction est de séparer les différentes coordonnées soit de l'adresse d'un document sur Internet, soit des constituants d'un dossier ou répertoire dans un système d'exploitation informatique. Par conséquence, la barre oblique gauche pourrait être nommée estafilade inverse ou anti-estafilade.

lundi, 14 septembre 2009

Origine du mot sobriquet

Un sobriquet est un surnom qu'on donne à une personne, soit par dérision soit affectueusement, et qui est souvent fondé sur une singularité de corps ou d'esprit.

Voilà un mot sans étymologie très bien identifiée. Certains le repèrent dans le mot Picard « surpiquet », d’autres prenant en considération l'orthographe « sotbriquet », le tire de sot, et du vieux français briquet ce qui signifierait alors « mauvais drôle ». Mais ces pistes ne sont pas attestées.

Le sens primitif de ce mot, sous la forme de soubriquet, est : petit coup sous le menton ; puis son sens est devenu plus figuratif, c’est un propos railleur, une moquerie, ou un bon mot (sens fréquent au XVIe siècle) et enfin un surnom.

Les noms des grands personnages de l'histoire de France étaient souvent assortis de sobriquets : Louis II « Le Bègue » ; Philippe « Le Bel » ; Charles « Le Mauvais », Henri IV « Le Vert Galant», Jeanne « La Pucelle », etc.

mardi, 08 septembre 2009

Exposition InOutOff

IN OUT OFF logo.jpg

 

Vernissage

le 25 septembre 2009

à partir de 18h30

Exposition

les 25-26-27 septembre 2009

à l’Atelier

10 rue Sergent Blandan

69001 Lyon

(parking terreaux ou Quai de Saône St Antoine)

 

 

 

3 jours de représentation.

3 jours d'un nouveau chapitre.

3 jours où - Soi et l'Autre - Nous sommes guetteurs, acteurs, spectateurs. Selon l'inattendu.
Une exposition où le quotidien rythme la création.
Une architecture construite à partir de présupposés.

Palpable, accessible, lisible. Partagée par un plus grand nombre, elle devient un objet d'altérité.
Des matériaux, de la matière, interprétés par les artistes :


Claudine Arnaud, plasticienne.

Pierre Chanut, plasticien.

Suzanne Denisoff, peintre.

 

Une exposition déambulatoire et mise en voix

Chez Dam ’Jane

13, rue Bouteille

69001 Lyon

Mise en voix : Laurence Bouquet - Anne Martinéla

Mise en espace Naânaâ Chinoune

Pièce sonore : Pascale Amiot - Pierre Chanut

 

 

Claudine Arnaud

Les dieux et déesses du Sahel veillent. On se surprend à vouloir épouser les courbes des stèles, telles une offrande. On les imagine, esprits de création. Du temps où le monde taillait sa pierre. Contrastes et complémentarités faits de rondeurs, de féminité, d’angles, de virilité. Le corps, devient le fil rouge entre les sculptures et les tableaux. Les superpositions de couches de couleurs, d’images et de citations renforcent cette volonté d’apprivoiser son semblable. Effet miroir. L’étrangeté.

Pierre Chanut

Frappé par une légèreté créative, l’artiste s’essaye. De petits jardins japonais suspendus viennent aiguiser notre curiosité. Nous sommes toujours dans un langage de matières, qui renvoie à des contradictions. Viennent se croiser tradition et traces de modernité. Chrysalide de l’avant pour un après. Un véritable voyage dans le temps.

Suzanne Denisoff

Un univers dense. Une chorégraphie où l’humain révèle sa part  de chaos. Ce sont trois tranches d’une histoire millénaire. Celle d’une incroyable énergie consacrée à dompter l’impossible. La quête de l’Homme. Quitte à édifier sa perte. Lorsque l’on regarde de plus près, on aperçoit des silhouettes prometteuses. Légère ouverture vers un destin meilleur ?

 

 

lundi, 07 septembre 2009

Origine de l'expression "Passer à tabac"

Tabasser. Rouer de coups. Taper violemment et de manière répétitive de manière à rendre K.O. son adversaire. Voici quelques réflexions étymologiques relevées sur le net concernant cette expression qui peut précéder une dénonciation.

L’expression “passer à tabac” est connue depuis 1879 et vient de la locution antérieure (1833) “repasser / donner du tabac” (donner des coups sur le nez, se battre). L’origine de cette expression vient donc de tabasser et non de tabac. Ici, ce mot a le sens de “volée de coups”. Ce terme argotique de 1802 est un dérivé de tabasser, il aurait donc dû s’écrire tabas mais l’homonymie lui a donné son écriture actuelle avec un “-c” final.

On trouve, dès le XIIIe siècle, tabaster (frapper, secouer) dans les dialectes occitans et provençaux, puis, vers 1400, tabust en français (bruit, tumulte) et, vers 1410, tabuster (battre, frapper). De cette filiation sémantique naîtra dès 1864, dans le langage marin, l’expression “un coup de tabac” qui désigne un “orage violent et soudain en mer”. Vers 1900, le théâtre emprunte ces termes au vocabulaire marin pour désigner le vacarme des applaudissements lors de la clôture de la représentation; c’est alors la locution “avoir un gros tabac” qui apparaît (vers 1900) pour dériver ensuite vers l’expression actuelle “faire un tabac” soit “remporter un franc et gros succès”.

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